1 An.

3 octobre 2011

C'était un dimanche soir, vers 22h que j'ai su.

Rien ne laissait présager que mon année, ma vie s'en trouverait chamboulé. L'OM était
moins mauvais, le XV de France n'avait pas encore perdu contre l'Italie et
Tonga, mon ainée n'avait pas encore réussi sa première année et son permis du
premier coup, j'étais encore un salarié (presque) content qui pouvait sporter
tous les jours entre 12 et 14h, je ne savais pas encore que j'allais tomber
amoureux de Puerto Del Carmen, ni même que j'allais y gagner, ni même que
Esméralda allait avoir des parents extra et un "oncle", aussi
longiligne qu'attachant, j'étais à des années lumières de savoir que bcp de
gens m'appréciaient autant au point de me laisser de longs textos de
réconfort... Bref, j'ai l'impression maintenant que je ne savais pas grand
chose.
A l'instant T, il y a 1 an à 22h, j'ai surtout su que j'allais lui passer un
savon dés la première du 4. Comment faire du scooter sans casque ?!?!

La suite est connue et ironie de l’histoire, c’est mercredi, le 5, le jour même où
je suis arrivée en Espagne pour comprendre que la suite allait être difficile,
que je vais signer la fin de la succession, la fin d’une vie, la sienne, pas la
mienne.

Ca va mieux. Je vais mieux. Loin de ces
heures et moments de grandes tristesses, le temps a fait son œuvre et même si sa
disparition me laisse plus à l’aise financièrement, c’est surtout moralement et
mentalement que je suis plus à l’aise. Conscient que la suite à venir est belle
et devra l’être pour perpétuer son action et transmettre nombre de valeurs
belles et essentielles aux miens, à mes enfants.

La suite est comme ça :

Mon équilibre est déséquilibré mais se ne
sera que provisoire. J’ai d’ores et déjà mis en place un plan d’entrainement,
de remise en forme pour la suite, pour la ou les années futures. J’avais
dit que je me dévoilerai bientôt.

Une année pour mettre ma nouvelle entreprise
sur de bons rails, une année pour continuer l’action professionnelle et entamer
un gros travail qui consistera à apprendre à courir, apprendre à rouler pour
pourquoi pas revenir là où j’ai arrêté en 2014 pour tenter de réussir ce dont
je rêve depuis toujours : Faire tomber la barre des 3h30 sur le marathon
d’un IM.

Vaste projet, dur travail avec toujours à
l’esprit que le F et B de mon équilibre sont les priorités, encore plus
maintenant qu’il y a 1 an.

Tout ceci reste l’avenir et dans l’immédiat
il y a du pain sur la planche. Alors, comme écrit plus haut : see you
later. Les promesses, ça rend les couillons joyeux….

Bises